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Une âme effarouchée
10 septembre 2017

Dérapage contrôlé

Ne pas perdre le contrôle.
Ne pas laisser aux pulsions les rênes de mon centre décisionnel.
Je sens, par expérience de la chose, que je suis en train de partir en sucette.
Alors, je me précipite (lentement) sous la douche où je reste de longs moments à faire pleuvoir les gouttes brûlantes sur ma peau, comme si le pommeau versait des larmes à ma place.
Il me faut calmer le jeu, ralentir, inspirer, il est urgent d'attendre, attendre que cela aille mieux.
Pour cela, je dois revenir au présent, à mon état de base, sinon j'abuse comme hier soir et, du coup, j'oublie (ou plutôt je n'en ai plus rien à battre) de prendre les médocs avant de me coucher.
Et sans mes ad du soir, c'est le désespoir. 
Finalement, tout s'explique et j'espère pouvoir tirer des leçons de ces moments très compliqués à gérer et d'une tristesse accablante.
Ne pas avoir honte de mes actions passées ou les regretter, mais m'en servir pour élaborer autrement mon futur, à l'opposé de la peur, de l'angoisse, du catastrophisme qui me pourrissent l'existence.
J'ai cassé un objet, ce n'est pas la fin du monde, au moins je ne me suis pas fait de mal - ni à autrui.
Je me suis énervé sur l'objet, le lançant dans la pièce, l'insultant pendant que sa carcasse se fracassait.
Bien entendu, maintenant il est déglingué et je ne reçois plus la TV.
Je vais devoir téléphoner, me justifier, peut-être/sûrement payer, aller chercher la pièce de remplacement.
Toute une aventure....
Mais je verrai ça demain, là je suis épuisé, vanné, le stress et la colère ont siphonné mon énergie.
J'ai l'impression que l'air est plus lourd, que mes muscles ont fondu et je me sens vulnérable comme un poussin perdu dans la jungle.
Aujourd'hui, je vais rester sous la couette, je ne veux surtout pas croiser quiconque.
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