Une grosse politique

La lutte contre les discriminations est une tâche sans fin, prompte à occuper les mairies humanistes à travers le monde jusque la fin des temps.

Ainsi, la ville de Paris et sa maire Anna Hispaniola entendent lutter désormais contre la "grossophobie".

Le temps n'est pas (encore?) au Big Brother, mais à la Big Mother : la mère/maire veut apparemment bannir la méchanceté de l'espace public.

Avant tout par de l'information, car il faut faire comprendre aux gens que traiter un obèse de " gros sac à merde" est discriminatoire et vexant.

Amis grossophobes, sachez que l'expression "sac à merde" est largement suffisante pour exprimer votre mépris à l'endroit d'un tiers, nulle besoin de le complexer en y adjoignant le terme "gros".

Une fois cette lutte remportée par nos  édifiantes édiles, la municipalité parisienne pourra s'attaquer aux autres grands enjeux de notre époque : la lunettophobie, la survêtementophobie, l'acnéiophobie,...

Anna seule le soir dans son grand appartement se questionne longuement face à son miroir, tout en brossant ses cheveux noirs (solidaires et inclusifs) : pourquoi le monde est-il donc aussi méchant ?

Une autre interrogation surgit parfois dans son ibère cervelet : pourquoi la mairie de la capitale de la France s'intéresse t'elle à ce genre de sujets plutôt que d'impulser des dynamiques urbaines, économiques ou culturelles?

Anna, j'ai l'idée d'un meilleur job pour toi, surveillante de cours de collège.