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Une âme effarouchée
3 janvier 2017

De la guérison ou comment je deviens moi

Être "guéri", c'est en grande partie, pour moi, éloigner les gens "à problèmes" de ma vie, car je ne suis pas psychothérapeute et je suis fragile donc autant viser un objectif plus simple et réaliste, à savoir des gens un peu moins névrosés et si possible non impliqués dans une secte ou autres trucs glauques.
Ne plus systématiquement chercher à côtoyer des gens mal dans leur peau, pour oublier et faire oublier que je le suis également.
Ne pas devenir insensible pour autant, mais chercher à fréquenter des personnes qui soient bonnes pour moi et en retour pouvoir être bon pour elles.
Afin que de la confrontation de nos psyché, il résulte une addition et non une soustraction au bien être général.
Car la réelle attention aux autres suppose, selon moi, un certain égoïsme préalable, grâce auquel je me sens beaucoup plus apaisé, car je me connais bien mieux.
Donc un conseil : pensez aux autres en étant égoïste, ils vous en remercieront en découvrant à quel point vous avez l'air disponible pour une relation apaisée et sans conflit incessant.
Moi, puis les autres, puis le monde : certaines choses ne peuvent pas se faire dans le désordre.
Dorénavant, je sais qui je suis, ce que je ne suis pas, j'apprécie sincèrement certaines de mes qualités et surtout ces moments où je ne fais qu'un avec le clavier et où chaque seconde est riche et goûteuse.
Et je m'aime dans le sens où je m'accorde autant de mérite que quiconque à vivre sur cette drôle de planète; je n'ai plus honte d'être ce que je suis, ce que j'ai été ou je serai; de mes goûts musicaux ou mes avis géopolitiques.
Ça vaut bien l'opinion d'un autre, quel qu'il soit.
J'ai lu une définition du football, que j'ai envie d'appliquer à la psychologie, ou tout du moins aux livres de développement personnels et de coaching à tout va qui fleurissent un peu partout, dès qu'il y a des sous.
"Le football (la psychologie) c'est un jeu simple, rendu très compliqué par des gens qui n'y connaissent rien".
Ce jour, deux fillettes à l'école m'ont adressé la parole près du parc, elles étaient vraiment chou.
Comme quoi, objectivement je dois avoir l'air mieux qu'avant, car cela ne m'était pas encore arrivé je crois.
Ne dit on pas que la vérité (comme la morve) sort souvent de la bouche des enfants?
J'aurais bien parlé avec elles un peu plus, mais je ne sais pas si c'est toléré de nos jours de parler à des enfants à travers la grille d'une école, et ne pas être suspecté de pédophilie?
Pour la première fois de ma vie, j'ai "repoussé" une femme qui cherchait à entrer en contact avec moi sur un forum, alors que mon passé est rempli de nuits perdues à sillonner le net pour un simple "bonjour" du sexe opposé.
Car je pense ne plus avoir le temps de m'alourdir avec des gens qui sont des aspirateurs à énergie, du moins qui le sont pour MOI.
De vrais trous noirs pour certains (dont votre serviteur, mais je me surveille).
Je me sens suffisamment assuré de mon "importance" existentielle, du moins à présent, pour ne plus avoir besoin de quelqu'un constamment  à mes côtés ou dans mes pensées.
Je me suffis à moi même.
J'ai le sentiment que mon moi a repris les rênes dirigeant mes affects, qu'il est (re)devenu le boss, le patron, le fromage de tête qui, par la raison, saura contenir la violence de mes émotions.
En revanche, j'en ai envie de cette relation amoureuse, mais cette fois, je voudrais choisir cette femme, et non prendre ce que la vie me donne (si possible une femme qui n'a pas été violée ou frappée et qui a des cheveux).
La vie est un livre dont on est le héros, et je pense que chacun peut sculpter sa propre existence comme une oeuvre d'art, du moment que celle-ci est belle pour lui, cela rejaillira forcément sur la société d'une manière ou d'une autre.

être moi

Souhaiter du malheur à quelqu'un c'est comme vouloir enlaidir le monde, qui veut vraiment cela?
Les gens qui se targuent d'être gentil et généreux ne le sont bien souvent qu'egoistement, cf. la figure du sauveur, j'appelle ça le syndrome du St Bernard, prêt à sauver tout le monde, y compris ceux qui ne le veulent pas!
Alors que le courageux doit l'être par les actes et non par les mots.
Méfie toi de ces gens qui chantent sur le tombeau de leur ennemi.
Un jour, l'ennemi ce sera toi car le sang est une drogue au parfum entêtant.
L'ennemi passe, ne t'en réjouis pas, ne le regrette pas, ce n'est ni bon ni mauvais, cela est, tout simplement.
Mère Teresa ne se proclamait certainement pas comme "trop gentille et compatissante".
Si elle était rejetée, ça a bien dû arrivé, j'imagine qu'elle se disait "tant pis pour eux"(puis "j'ai envie d'un thé").
On appelle ça PASSER à autre chose.
Parfois le tuyau d'écoulement est bouché, plus rien ne passe, et ça pue la merde, excusez ma grossièreté, mais les immondices ont le nom qui correspond à leur fonction.
Je pense que l'on ne change que par l'action, et qu'à force de regarder ses problèmes à la loupe, on se noie dedans, si petits soient ils objectivement au départ.
Tout est si anodin et en même temps capital.
C'est étonnant, c'est lorsque j'écris sans pudeur et sans arrière pensée, en me laissant aller sur le plan du style et des idées, que je me fais qualifier de narcissique... je l'étais bien davantage en mettant en avant ma modestie.
Quand on essaie d'élever le débat, les gens croient qu'on les enfonce sous la pédanterie.
L'égo, toujours l'égo, qui considère qu'apprendre quelque chose auprès de quelqu'un serait un affront, une dette que l'on contracterait envers lui.
Or, moi je crève d'envie de rencontrer des gens qui "m'apprennent" des choses nouvelles et passionnantes, mais personne ne semble me croire.
Vantardise, du moins au royaume de l'égo nombrilisé.
Les roquets apprécient de hurler avec les loups, ils ont l'impression d'avoir une grosse voix.
Malgré tout, je me sens serein, j'accepte et pour tout dire je m'en moque.
Peut être serais je moins aimé des gens à l'avenir (mais l'étais je beaucoup?) mais comme disait O. Wilde, s'aimer soi même est le début d'une histoire d'amour qui dure toute la vie.
Let it go
 
Une chose à la fois,
De la foi en chaque chose 

 

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Commentaires
W
Ah, vous avez déterré une bien vieille archive!<br /> <br /> Parfois on est sûr d'avoir appris quelque chose de fondamental sur soi ou le monde, la semaine suivante on comprend déjà que c'est obsolète ou partiel.<br /> <br /> Alors vous imaginez un peu, plus de cinq années après avoir écrit ces phrases, je suis un peu surpris de leur caractère très affirmatif, mais peut-être en avais-je besoin à ce moment là de ma vie.
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M
Ha oui! vous avez de l'avance sur moi.<br /> <br /> J'en suis à la question : ''Qui es tu aujourd'hui?'' ''Presque moi'' ^_^<br /> <br /> Vous avez aiguisé ma curiosité, vais poursuivre ma lecture.
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