Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une âme effarouchée
10 janvier 2017

Le fromage de tête

Au début, l'introspection, la mise en distance avec soi même (et ses habitudes de pensée) n'est pas chose aisée.
C'est toujours compliqué de devoir réapprendre à voir le monde, soi et les autres, comme si l'on nous avait greffé de nouveaux neurones ou un troisième oeil pendant la nuit (euh.... une longue nuit quand même).
La remise en question est personnelle, mais aussi sociétale car elle suppose de douter également de notre éducation qui n'a été, comme toute éducation, bien souvent qu'un écran de fumée afin de faire perdurer les situations sociales traditionnelles.
Un jour, je me suis demandé, comme souvent "mais pourquoi ce connard qui siffle dans mon dos au supermarché m'énerve à ce point? Je le connais ?- non, alors pourquoi détester quelqu'un qu'on ne connaît pas? Parce qu'il n'est qu'une matérialisation/personnalisation d'une peur, d'angoisses? Et pourquoi le sifflement/la joie m'énerve particulièrement? Parce que cet homme a l'air heureux, apaisé, et bien évidemment cela m'insupportait parce que moi j'étais très malheureux, ymankaitpluskunoiseaumechiedessus.
Cet aprem, j'ai entendu un gars siffler près des caisses, pas loin de mes tympans versatiles, et vous savez quoi (je n'ai aucune illusion, je me parle à moi même...)?
Mes habitudes sont revenues seules, j'étais déjà énervé avant de prendre conscience de ce bruit, et dans ces cas, il faut mater les affects et par la raison leur montrer qui est le boss, le patron, le fromage de tête, ...
Et c'est Moi.
Publicité
Publicité
Commentaires
Une âme effarouchée
Publicité
Archives
Publicité