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Une âme effarouchée
14 janvier 2017

Une auto limitation existentielle

La vie d'un dépressif, de surcroît alcoolique, est terriblement routinière et sans intérêt.

Elle consiste avant tout à se procurer de l'alcool et le boire, le reste n'est même plus envisagé.

(Pourquoi buvez vous? pour oublier! Pour oublier quoi? j'ai oublié...)

https://www.youtube.com/watch?v=8Ll431Jzqsg

Mon existence s'est considérablement élargie depuis quelques temps, et je comprends que l'on puisse aimer la vie, grande première pour moi.

La vie est effectivement incroyablement riche, dense, pleine de surprise, d'inattendu, de cocasse, d'ironie, et de beauté.

Notre pouvoir sur nous mêmes tient avant tout à la façon dont nous interprétons et utilisons le réel, tel qu'il est concrètement.

Une blague de psy :" Docteur, vous avez réussi à me débarasser de mon sentiment d'infériorité, cela m'étonne de la part d'une feignasse comme vous".

 

Le tunnel de ma psyché ne débouchait que sur l'alcool, la noirceur et les lamentations.

Catastrophisme, négativisme, pessimisme,...

Mon champ existentiel s'est considérablement élargi, il semble avoir embelli et prospéré comme sous l'action d'un printemps généreux, ses chemins sont doux et agréables et je perçois une multitudes de détails sur lesquels fixer mon attention et mon intérêt.

Peut être est ce cela guérir d'une dépression : trouver de l'intérêt partout alors qu'avant il n'y avait de plaisir nulle part.

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