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Une âme effarouchée
23 janvier 2017

A poil

Pas d'alcool, pas de nicotine, pas de weed, pas de sexe, pas de sport.
Ma vie est remplie de vide, mais n'est ce pas ce que j'ai toujours recherché finalement?
La sérotonine et la dopamine surnuméraires auxquelles j'étais habitué se sont évanouies dans les vapeurs de mon passé.
J'erre tout nu dans la savane, les fauves (autrui) et mes démons (dépression, anxiété, névroses) me frôlant dangereusement.
Tenir, tenir puis progresser.
Peut être est ce cela évoluer :  vivre sans béquille pour puiser au fond de nous mêmes la source capable de nous désaltérer jusqu'à la fin de notre vie.
Découvrir notre vrai égo pour pouvoir le dépasser.

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Je n'arrive pas à dépasser mon agacement que quelqu'un qui projette d'écrire un nouvel Évangile (sic) traite mon nouveau bien être de pathologique.
Quelqu'un qui s'inquiète parce que je vais bien, "pour le moment".
Quelqu'un qui pense que je suis "parfaitement en état de travailler".
 
Évoluer, c'est aussi lâcher du lest et me désister auprès des gens qui cherchent à me faire fusionner avec la tristesse, comme si mon moi n'avait pas le droit au mieux être.
J'apprends la légèreté, la pure immanence, et on m'offre une collection de boules de pétanques en guise de cadeau amical.
Je n'aime pas les conflits, mais je ne dois rien à la majeure partie de l'humanité.
Les relations sociales doivent perdurer tant que chacun y trouve son compte, que chaque partie en retire davantage de satisfactions que de négatifs.
Une relation est tel un organisme vivant : elle naît, croît puis meurt (parfois en même temps que nous, parfois bien avant).
Perdre quelqu'un peut paradoxalement nous libérer de poids et d'habitudes nocives.
Les remises en question sont bien souvent salvatrices.
Si les choses belles et agréables ne s'éteignaient jamais, les apprécierions nous autant?
Un océan de profiteroles amenant l'écoeurement, des orgasmes interminables confinant à la douleur, etc.
Le toujours plus amène rarement le toujours mieux.
Telle personne m'appelle, me rappelle, insiste à la limite du harcèlement.
La seule réponse que je risque de lui apporter, c'est de bloquer son numéro.
Comme bien des humains malheureusement, je suis souvent attiré par ce que l'on ne m'offre pas et je suis persuadé que les gens nous apportent d'autant plus que l'on attend rien d'eux.
Lorsque l'on n'attend rien, on ne peut être déçu par quelqu'un; il ne s'agit pas d'être pessimiste mais réaliste au sens où seul le présent existe et que le passé et le futur ne sont que des constructions mentales, souvent nocives pour notre équilibre intérieur.
Lorsque j'ai répondu que je ne cherchais pas actuellement de moitié avec qui partager ma vie, j'ai senti de l'incompréhension profonde de la part de mon interlocuteur : à quoi bon vivre si c'est pour le vivre seul?
Incompréhension voire méfiance, parce qu'un être seul est plus difficilement prévisible et compréhensible?

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