Haïtiens et exigeants

La sordide ville mexicaine de Tijuana, à la frontière avec les Etats-Unis, voit actuellement déferler un afflux de réfugiés (ça c'est la novlangue de la moraline condescendante, avant on les appelait des clandestins ou des personnes en situation irrégulière) africains et haïtiens.

Certaines bonnes âmes latinas leur offrent gîte, couverts et repos, sur leurs fonds propres et au risque d'être à leur tour hors la loi et de subir les foudres du sergent Garcia.

Cela ne semble pas suffisant, puisque certains réfugiés se plaignent qu'on leur sert "la même nourriture tous les jours", voire qu'on "ne les laisse pas recharger leur portable", odieuses atteintes aux droits de l'homme s'il en est.

Parlons plutôt d'exigences de l'homme, ce dernier ne ressentant plus aucune gratitude envers la main qui le nourrit puisqu'il semble établi que ceci est bien son DROIT, qu'il lui serait légitime de quémander où que ce soit dans le monde, y compris dans un pays qui n'est pas épargné par sa propre pauvreté.

Cela me rappelle ces militants du DAL qui refusaient les proposition d'hébergement qui leur étaient faites car elles étaient "trop éloignées de Paris".

Obliger les gens à prendre le RER, non mais franchement, on ne respecte plus RIEN.