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Une âme effarouchée
9 février 2017

Culture d'Etat

A l'occasion de l'ouverture de la "berlinale" 2017, la ministre de la culture allemande a pu affirmer, fièrement, que cet évènement serait l'occasion de mettre en avant la diversité ("das" tarte à la crème des années 2010) et de s'opposer au populisme simpliste; ladite dame se plaçant visiblement d'emblée dans le camp du bien, je l'imagine ronronner de bonne conscience en lisant son communiqué de presse.

Il semble donc que l'Allemagne voit sa politique culturelle planifiée à la soviétique, voire dictée, par une moraline de boy scouts, toujours prompt à dénoncer les méchants-pas-gentils.

Le grand prix sera donc attribué, je vous l'annonce ici en exclusivité, à Borjan Hamalalahamed, cinéaste paskistanais dénonçant dans son oeuvre "Pourquoi tu m'ouvres pas la porte?" les méfaits des méchants pays européens ne voulant pas accueillir chez eux les gentils migrants ingénieurs, chirurgiens dentistes ou astrophysiciens provenant de Syrie.

Après tout, on doit bien se taper en France les films du cinéaste iranien dont le nom m'échappe, qui réussit la prouesse de mettre bas  des longs métrages encore plus ennuyeux que ceux de nos réalisateurs tricolores.

Il est aussi amusant de noter que notre ministère de la culture organise des expos, via ses musées nationaux et que les critiques - généralement dithyrambique - proviennent fréquemment de Radio France ou France Télévision.

Tout ça sent un peu l'arnaque quand même, ou au mieux le petit copinage entre édiles fonctionnarisées.

Le magazine Marianne indique dans un article que les BAFTA britannique, équivalents de nos Césars, ne pourraient plus être attribués qu'à des oeuvres mettant en scène ou employant des profils "diversifiés" : immigrés, vieux, gays, etc.

Tiens, je crois qu'il faudrait que je relise Orwell...

 

 

 

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