Who's the boss?

Me sentant propulsé dans le ciel des ambitions par le fameux "effet Macron", je vais créer ma propre entreprise!

Afin de mettre toutes les chances de mon côté, j'ai décidé de choisir mes esclaves collaborateurs selon des critères délicieusement discriminants.

Un portugais pour l'entretien des locaux et du matériel, sa femme pour le ménage.

Un italien aux cuisines de la cantine et un autre au service commercial.

Un bouddhiste dur de la feuille au bureau des réclamations.

Des asiatiques à grosses lunettes et gros QI seront affectés à la R&D, ainsi qu'au service informatique et encore d'autres seront cachés au sous-sol (au cas où une grève éclaterait).

Un belge ou un québécois servira de souffre-douleur, c'est toujours utile pour souder une équipe dans la bonne humeur.

Mon chef comptable sera un allemand taciturne, obsessionnel et à moitié autiste : parfait pour le job. 

Une secrétaire libanaise, très incompétente mais à la plastique irréprochable, trônera à l'accueil au milieu des plantes vertes.

Elle aura pour rôle essentiel de favoriser un sain esprit de compétition entre les employés mâles.

Sachant que le boss, au final, ce sera toujours moi.