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Une âme effarouchée
13 septembre 2018

My silver Palomino

J'ai caressé aujourd'hui un cheval d'une sérénité contagieuse.
Ses grands yeux semblaient d'une douceur infinie, contrastant avec la masse impressionnante de ses muscles.
Il aurait pu me tuer d'un coup de sabot, bouffer ma main avec ses grandes dents, sans effort, pourtant il se contentait de remuer la tête pour que je le gratouille un peu partout.
J'aimerais être capable de ressentir de tels instants de communion avec des êtres humains.
Je me rends compte, comparativement, de ma grande insensibilité envers la plupart des gens.
Par exemple, mes tantes, mes cousins, pourraient crever la gueule ouverte que cela ne me toucherait pas plus qu'une coccinelle retrouvée morte sur mon balcon.
Voire moins.
Je trouve la majorité des hommes, des femmes et des enfants laids, stupides et bruyants.
Ce midi, une femme de 40-45ans mangeait dans une crêperie face à moi, en terrasse inondée de soleil.
Elle portait une mini jupe et croisait, décroisait plus souvent les jambes que nécessaire, paraissant avoir une envie irrépressible de montrer sa culotte.
Son attitude m'a semblé vulgaire, écœurante, dégoûtante.
Oui, voilà ce que je ressens pour la plupart de mes soi-disant semblables : du dégoût.
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