Désinvestissement

Ça bavarde mollement.

Ça écrit mal et ça écrit moche.

Les hommes, ici, cherchent avant tout du cru, quitte à se faire passer pour femmes. De la bite, des seins et du cul, voilà à quoi se résume souvent la complexe psychologie masculine.

Et les rares femmes qui n'ont pas encore fuit tous ces porcs en rut, fouillent les salons du chat en quête d'une arme de destruction massive capable de pulvériser l'ennui qui colle à leur vie.

Au milieu des conversations convenues, inutiles et/ou laborieuses, un anonyme écrit "Qq'un est intéressé par désinvestissement?".

Désinvestir la vie, oui merci, on sait déjà très bien faire. Marchandiser et stéréotyper toute relation sociale, transformer l'intéraction en transaction. Hop, une appli pour se faire des potes de voyages, Zhou une autre pour trouver un sex friend, chaque chose à sa place, bien rangée, à chaque individu son usage déterminé. Il n'y a rien de gratuit, alors si je te souris, attends toi en retour à en payer un certain prix. À satisfaire une demande.

L'IA se frotte les mains qu'elle n'a pas.

Elle sent bien qu'elle n'aura aucun mal à remplacer une humanité à bout de mots, une humanité qui n'a plus rien d'autre à dire que j'existe et je veux. 

Comments

[Wakajawaka]

Lady Maze, ce nom ne m'est pas inconnu...

(Je pensais, en cliquant dessus, arriver sur votre nouveau blog mais hélas je retombe sur le mien.)

[Helene Sio]

Superbe !... -ment déprimant, mais tristement dans le ton du moment...

Je combat actuellement la tentation du désinvestissement...

(new pixel peel ;) )