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Une âme effarouchée
8 janvier 2017

Mme L., le Tao et l'individu sain

Je me souviens lorsque Mme L. a définit un individu "sain" comme étant une personne qui cherche une solution à ses problèmes.

Indubitablement, ce n'était pas moi, moi je me cognais sans cesse dans les mêmes murs, attendant qu'ils s'ouvrent comme la Mer Rouge devant Moïse.

Au plus les êtres et les choses me résistaient au plus je poussais, et inversement lorsque quelqu'un attendait quelque chose de moi je m'évertuais à ne pas lui donner.

Or, les éléments sont encore plus têtus que moi et aucun atome ne m'a jamais laissé le champ libre; il a fallut que je change de trajectoire pour contourner ces murs.

Lao Tseu disait qu'il fallait être comme l'eau.

"Lao-tseu naquit la troisième année de l'empereur Ting-wang, de la dynastie des Tcheou. Il était originaire du hameau de Khio-jin, qui faisait partie du bourg de Laï, dépendant du district de Khou, dans le royaume de Thsou. Son nom de famille était Li, son petit nom Eul, son titre honorifique Pé-yang, et son nom posthume Tan. Il occupa la charge de gardien des archives à la cour des Tcheou..."

Quelqu'un sans aucune origine asiatique a t'il compris quelque chose à ce texte?

L'habitude et l'égo, voilà les deux poisons de l'être humain.

Lao-tseu écrivit un ouvrage en deux parties, qui renferment un peu plus de cinq mille mots, et dont le sujet est la Voie et Vertu. Après quoi il s'éloigna ; l'on ne sait où il finit ses jours. Lao-tseu était un sage qui aimait l'obscurité.

Il ne s'attache pas à ses mérites ; c'est pourquoi ils ne le quittent point.

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