Paris

Paris, quelle horreur cette ville.

Moitié luxe et moitié pute, du moins les 8 premiers arrondissements.

Le reste ressemble juste à une ville de province assez moche et sale.

Trottoirs encombrés de faces de bourges, de clodos, de clandestins, de nano poufs et de méga pétasses.

Magasins se concentrant sur l'apparence plutôt que l'essence : fringues, lingerie, parfums, bijoux, cabinets esthétiques ou de massage,...

Et les musées?

Ils s'exportent paraît-il en Espagne, à Abu Dabi... On peut aussi appeler ça se vendre, voire se délocaliser.

Les dernières galeries abritant les "arts" de l'islam ont été financé par des cinglés de wahabites, mais tout va bien paraît-il (on réfléchit juste à recouvrir d'un châle pudique les nichons antiques pas très halal).

Je me suis rendu dans cette cité infâme pour contempler la bibliothèque nationale Richelieu, très belle salle de lecture s'il en est.

Je me disais que le personnel de l'endroit devait avoir été sélectionné avec soin dans ce temple du savoir, surtout lorsqu'on a à l'esprit le nombre de chômeurs en France.

Je demande au salarié de l'accueil (accueil et pas le vigile, notons le) : "quelles sont les conditions pour pouvoir accéder à la salle de lecture?".

Il m'a lancé un regard noir (normal, il était noir) et surtout abasourdi, car j'avais employé des mots de plus de deux syllabes.

Je me suis repris : "Moi pouvoir comment entrer dedans?".

Il m'a répondu : "Ikay jost driere".

Parfait, je suis donc rentré chez moi.

J'attends avec impatience les futures réalisations de Mme Hispano et de ses collègues écololo tels que la végétalisation des toits, les pistes cyclables à 14 voies, et la future fête du fist fucking au Marais (une fête pour tous!).

Des ambitions que ne renierait pas la mairie d'Angoulême ou de Brive.