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Une âme effarouchée
25 janvier 2017

Tripalium

T. m'a encore appelé hier soir, a encore laissé un message sur mon répondeur, que je n'écouterai jamais, comme les précédents.

Elle m'a téléphoné vendredi, dimanche, hier donc, plus encore un sms.

Ce n'est plus de l'attention, c'est du harcèlement, on est mariés ou quoi?

Un soir de biture je l'ai peut être amené à Las Vegas sans en garder souvenir, m'enfin vu sa tronche ça devait être du très mauvais alcool ce jour là.

Le prétexte de prendre des nouvelles me fait bien rire intérieurement.

A chaque conversation, c'est plutôt elle qui passe son temps à se plaindre du boulot, de ses collègues fainéants, du chef trop con, etc.

Moi, moi je suis juste en arrêt maladie depuis 2ans, qu'est ce qu'elle croit que j'en ai à foutre que machin ne recharge pas la photocopieuse en papier?

Que truc a mal dit bonjour à machinchose, qu'il y a des chouchous, que les chiottes sont dégueulasses?

Déjà que lorsque je travaillais je haïssais ces petites mesquineries, ces ragots, ces critiques incessantes, toutes ces petitesses de l'être humain, sans que les gens ne se remettent jamais en question eux mêmes.

Liste noire, comme ça je suis enfin tranquille, j'aurais dû le faire bien avant.

En quoi serais je obligé de subir ces coups de fils qui ne m'apportent aucun réconfort et me replongent dans des ambiances délétères que je me dois de fuir pour mon équilibre?

Qu'ils aillent tous se faire foutre, je me dois de penser à moi avant tout; et puis elle a déjà dû avoir facilement 100 collègues avant moi dans sa carrière, elle en aura aussi peut être 100 après, je n'ai pas la prétention d'être unique et irremplaçable.

A côté de ça, il me faut environ 3 semaines d'approche pour espérer que mon frère décroche son téléphone, quel monde de merde quand même.

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J'ai lu qu'il était plus judicieux de parler de cyclothérapie que de thérapie pour certaines personnes... je croyais avoir effacé certaines blessures, surmonté des affres et avancé...

Je peux me réconforter avec une parole de Nietzsche : « Quand nous sommes fatigués, nous sommes assaillis par des pensées que nous avons dominées il y a longtemps. »

Et je suis SOUVENT fatigué, c'est désespérant.

J'avais demandé à ma psychaitre de baisser légèrement un de mes deux antidépresseurs, car j'étais au max du max.

Je me disais "faisons comme les banques centrales avec les taux d'intérêts, et baissons pour pouvoir remonter si jamais le ciel me retombe sur la tête", l'herbe me permettant d'avoir un tampon supplémentaire entre moi et la souffrance.

Pouf, plus d'herbe, plus rien, le bec dans l'eau et j'ai pas de bec...

C'est désespérant, à quoi bon si c'est pour pleurer dans la rue.

A quoi bon...

 

 

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